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Le palmarès des virus de l'année 2006 !

Publié par Nassfyr le 30/12/2006 22:02 dans la rubrique Archives
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A la veille de la fin de l'année 2006, Panda Software nous publie une liste des codes malveillants qui ont marqué l'année d'une façon significative. Les principaux virus de l'année 2006 y sont donc devoilés :



- Le plus moralisateur. Ce titre est décerné au spyware Zcodec qui, entre autres actions, surveille les utilisateurs lorsqu'ils accèdent à des pages Web à contenu pornographique. L'objectif est vraisemblablement de savoir si l'utilisateur est un habitué de ce type de sites, afin de lui envoyer des publicités personnalisées. D'un autre côté, l'auteur de ce logiciel espion est peut-être tout simplement un peu voyeur…

- Le plus acharné des demandeurs d'emploi. Le ver Elites.A envoie des CV à tout va. Il en expédie même à des numéros de téléphones portables. Il faut croire qu'il doute de ses perspectives d'embauche.

- Le plus racoleur. Les journalistes savent bien que les unes sensationnelles ont toujours un fort impact, les créateurs de virus viennent maintenant de le comprendre. En 2006, le malware qui a remporté la course au sensationnel est sans conteste Nuwar.A, en annonçant la venue de la troisième guerre mondiale.

- Le plus opiniâtre. On dit toujours que les meilleures choses ont une fin. Dommage que les créateurs des vers Spamta n'aient pas eu connaissance de ce dicton. Ils auraient peut être cessé d'envoyer des vagues successives de variantes quasiment identiques de leur code malicieux.

- Le plus compétitif. Une fois installé sur l'ordinateur, le spyware Popuper lance une version piratée d'un antivirus bien connu. Loin de vouloir rendre service à l'utilisateur, il cherche en fait à éliminer tout rival potentiel sur l'ordinateur. Il semblerait que la guerre pour la suprématie ait également commencé dans le monde des menaces Internet.

- Le plus zélé. En général, les messages de phishing visent à recueillir des informations confidentielles telles que les numéros de cartes de crédits et autres informations confidentielles permettant d'accéder aux comptes bancaires pour dérober de l'argent. Cependant, BarcPhish.HTML va encore plus loin en recueillant un grand nombre d'informations supplémentaires : date d'expiration de la carte, cryptogramme visuel (les trois derniers chiffres figurant au dos de votre carte), nom de famille, numéro client, code de carte bleue, numéros de comptes, etc. À n'en pas douter, le créateur de ce malware s'est dit "mieux vaut en faire trop que pas assez…".

- Le plus indiscret. Le choix n'a pas été difficile, WebMic.A s'étant particulièrement distingué dans ce domaine. Ce code malicieux enregistre du son et des images en utilisant le microphone et la Webcam installés sur l'ordinateur infecté. On ne peut pas dire qu'il s'agit du type d'invité que l'on souhaite avoir sur son PC.

- Le plus malveillant. Nedro.B est un ver qui semble s'ennuyer après avoir infecté un ordinateur. C'est peut-être pour cela qu'il décide de modifier des icônes, d'interdire l'accès à certains outils, de cacher des extensions de fichiers, de supprimer des options du menu Démarrage… bref, de créer le chaos sur l'ordinateur. Ces mauvais tours amusent probablement les pirates, mais certainement pas les utilisateurs.

- Le plus sage. Les codes malicieux qui se propagent via les réseaux de peer-to-peer utilisent des fichiers au nom prometteur pour inciter les utilisateurs à les télécharger sur leur ordinateur. Pour cette raison, les pirates choisissent souvent des noms à connotation sexuelle. Cependant, parmi les quelques 37.000 noms différents utilisés par FormShared.A, aucun ne faisait référence au sexe, un véritable exploit dans son genre.

- Le plus archaïque. Il faut croire qu'il existe encore de par le monde des créateurs de virus qui ne sont plus vraiment à la page. Celui qui a créé le ver DarkFloppy.A n'a semble-t-il jamais entendu parler des emails, de la messagerie instantanée et des logiciels de peer-to-peer puisque la méthode de propagation choisie pour ce code malicieux est… la disquette ! Pas de risque d'épidémie massive, non ?

- Le moins sélectif. Ce titre revient sans hésiter à Gatt.A. Ce code malicieux peut infecter toute plateforme sur laquelle il est exécuté : Windows, Linux, …

- Le plus traitre. SafetyBar prétend offrir des informations sur la sécurité informatique et le téléchargement de programmes antispywares. Le seul problème est, qu'une fois téléchargés, ces logiciels font croire aux utilisateurs que leur ordinateur est infecté par des menaces inexistantes.
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