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Le test de Half Life²

Publié par vin-moi le 09/11/2004 21:30 dans la rubrique Archives
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Cette fois, c sur, Half-life va enfin quitter le giron de ces perfectionnistes géniteurs et faire ses premiers pas dans un monde peuplé de joueur avide, armés d’une poignée d’euro et d’une carte graphique flambant neuve. Ceux-là, déjà adorateur du premier épisode, n’en finiront pas de vouer un culte au lambda carré, de vénérer cette renaissance de la légende. Oh, bien sûr, cette suite ne semble pas dénué de qlq défauts, sur lesquels nous ferons toute la lumière au moment du test. Mais ils sont visiblement noyés dans un océan de qualité, dans une telle surenchère d’idée génial, qu’il est bien difficile de rester de marbre, voir simplement, de te tenir rigueur a Valve de son attitude passé vis-à-vis des médias comme des joueurs. Far cry, doom3 ? Bien sur, les FPS devins n’ont pas manqué cette année ;et ceux-ci qui, las d’attendre, son allés fragger ailleurs, ont forcément trouvé le salut. Ce n’est ni l’heure ni le lieu de dire que Half-life 2 anéantit purement et simplement ces 2 produits. Mais ce qu’on peut déjà affirmer, c que la superproduction de Valve offre une expérience de jeu bien différente, apte a marquer l’histoire des jeux d’action et l’histoire des jeux vidéos tout court ! Reprenons. Nous sommes en 1998, et nous découvrons Gordon Freeman. Nouvelle recrue, vous fête vos premier pas a Black Mesa, un centre de recherche un peu particulier. Votre première taches ? Plaer un bloque d’une matière inconnue sous un faisceau laser, afin qu’il soit analyser. L’expérience capote complètement, et ouvre une faille dimensionnelle entre la Terre et un monde peuplé d’extraterrestre belliqueux, qui se précipite dans le complexe. L’air de rien, en poussant un simple chariot, vous avez changer la face du monde i ! Et c’est ce monde mutilé que vous allez explorer dans HL2. Revoici Gordon, toujours roux, toujours barbu, mais beaucoup moins naïf. Mais toutes ses réflexions cyniques, il se les garde. Gordon ne parle pas, Gordon observe. Il est les jambes, vous êtes la tête. Chaque joueur est libre d’interpréter a sa guise les différentes situations qu’il va vivre. L’introduction , entièrement en vue subjective, sans voix off, donne le ton de ce parti pris, en même temps qu’elle va vous permettre de découvrir la Cité 17, une ville partiellement ravagée, au profil européen mis peuplé d’immigrant Américain. Contrôlé par le Cartel, une coalition mystérieuse s’appuyant sur un bras armé hautement répressif.composé de force spécial, cite 17 est l’un des envcironnements les plus vivants jamais vu ds un jeu. A peine arrivé, on se rerouve étouffé par l’ambience malseine du lieu. La peur des habitants est palpable, mais dezrrière la carainte, l’espoir. L’espoire de voir qlq se soulever contre les forces oppresives. Cette personne, c vous bien sûr.

Mais l'expérience de Black Mesa ne vous a pas transformé en surhomme. Pour vaincre, vous devrez compter sur l'appui d'alliés, des résistants comme des citoyens ordinaires, et les aider à régler leurs problèmes avant qu'ils ne puissent vous assister dans la résolution des vôtres. Au total, ce sont des dizaines de PNJ qui interviendront à un moment ou à un autre de l'aventure, du simple passant au personnage clé, comme ce bon vieux D' Kleiner.
Tous bénéficient d'une expressivité ahurissante. On ne vous la fera pas:
oui, les monstres de Doom 3 sont plus impressionnants graphiquement. Mais aucun ne possède le petit plus qui fait la différence, cette étincelle de vie qui anime les traits
du moindre badaud de Ralf- Life2. Au point qu'il devient incroyablement simple de s'attacher à un personnage, de fouiller des yeux !afoule à sa recherche. Certes,
il n'y a pas de blonde platine en robe rouge, mais on a tout de même envie de suivre tous ces êtres pleins de vie et de peur afin de découvrir
leur quoticlien. Plus simplement, Half-Life2 donne envie de poser
un instant son gun pour visiter, explorer en parfait touriste curieux, les différents environnements, tous criants de vie et de vérit
é. Les détritus abandonnés à l'arrière d'un van, les déchets qui jonchent une cage d'escalier, tout est réel, tout estnaturel. Bien sûr, la localisation de quelques bricoles surprend parfois, mais l'ensemble reste
bluffant de réalisme, sans que l'on ait jamais le sentiment que ce réalisme _tété recherché. On finirait presque par croire que Valve s'est contenté
de modéliser dans ses moindres détails un milieu existant.
Le plus fascinant, évidemment, c'est que l'on peut jouer de tous ces détails, que l'extrême précision du moteur physique permet de se livrer aux performances les plus extrêmes. Un outil pour cela: le Gravity Gun. Oui, le lance-roquettes à visée laser est toujours là, tout comme le pied-de-biche cher à un certain ancien rédacteur
en chef de PC Jeux. Mais la seule arme qui vous sera indispensable, celle qui vous sauvera des situations les plus désespérées, c'est bel et bien le Gravity Gun. Celui-ci permet de manipuler des objets à distance. Deux modes de tir sont disponibles, comme sur la plupart des armes. Le premier vous permet simplement de déplacer tout et n'importe quoi, du léger comme du lourd. Simplement? En fait, cette fonction est fort intéressante. Imaginez: un bureau traîne dans un immeuble abandonné. Surgit un Metrocop aux intentions clairement hostiles. Plutôt que de gâcher des munitions, vous tirez sur le bureau avec le Gravity Gun et vous en servez comme masse. Vous sonnez le garde' une fois, deux fois, trois fois, puis le meuble cède alors que votre adversaire semble clairement mal en point. Que faire des éclats de bois? Comme ceux-ci semblent particulièrement pointus, il est peut­être temps d'utiliser la fonction secondaire de votre
arme, qui consiste en une simple et brutale projection d'un élément sur une cible. En l'occurrence, de vilaines échardes de bois sur un corps un peu trop tendre... Des situations comme celles-ci, Ralf-Life 2 en compte des dizaines. Des instants déjà mémorables, mais qui voisinent avec une pléiade de scènes totalement cultes. Vous aurez ainsi l'occasion de vous battre aux côtés d'une petite troupe de résistants, armés de leur détermination et de quelques outils à la puissance de feu discutable. Face à vous, ou plutôt, partout autour de vous, une colossale armada, composée de troupes régulières du Cartel mais également de quelques Striders. Monstres extraterrestres géants à longues pattes, version futuriste et hostile des éléphants de Dali, possèdent deux grands défauts: ils sont à la fois ultrarésistants et très, très puissants. En plus de quelques canons de mitrailleuses qui crachent de mortels projectiles à une cadence infernale, ces créatures venues de l'espace
disposent de calibres très lourds qui ravagent les aires de jeu et déchiquettent tous les êtres vivants s'y trouvant. Incroyablement dantesque, ce conflit acharné et parfaitement inéquitable s'impose comme le paroxysme de toute une vie de fraggeur. A l'issue de cette héroïque boucherie, les mains tremblantes et le corps tout entier chargé d'adrénaline,
vous ressemblerez davantage à un hyperactif cocaïnomane sous amphétamines qu'à un gentil et paisible petit amateur de chasses au pied-de-biche. Vos alliés contribuent pour beaucoup au développement de ce stress. On s'est longuement extasié sur le comportement des unités dans Half-Life, et on est bien parti pour célébrer de la même façon les choix tactiques de l'ordinateur dans cette suite. Très perspicaces, vos complices
n'hésitent pas à vous engueuler si vous ne tenez pas la cadence, vous hurlent de
recharger votre arme, s'excusent lorsqu'ils passent dans votre champ de tir. Ça beugle, les balles filent en tous sens, ennemis et alliés tombent dans une apocalypse frénétique qui fait passer pour ternes les plus belles scènes d'action
de Medal of Honor ! Et de l'action, il n'yen a pas qu'à pied. Adepte de sensations fortes, Gordon explorera les alentours de Cité 17 au volant d'un petit buggy et, de sombres tunnels en héroïques traversées de ponts, la route qui s'ouvre devant lui se pavera, en
temps réel, des membres violemment arrachés aux corps d'êtres malfaisants. En vous faisant un peu sortir des limites de la ville, cette promenade motorisée vous fournira également un prétexte pour découvrir des environnements aussi dévastés que techniquement irréprochables. On ne comprend pas tout de suite pourquoi Half- Life 2 impressionne tant graphiquement. C'est très beau, mais quelque chose fait la différence. Cette petite touche en plus, c'est le soin apporté à la finition des environnements, un souci
du détail frisant le perfectionnisme pathologique. Flammes, eau, verre brisé, vous n'avez pas fini de vous extasier sur le soin apporté à la création de ce monde dévasté, un univers dans lequel vous risquez de passer de nombreuses heures d'ici quelques semaines... Car la dernière production a tout du grand jeu, possède toutes les qualités du titre fédérateur et indispensable. Reste à savoir si elle se contentera de frôler l'excellence ou si elle parviendra à transcender son illustre parent.

Par Coyotte49
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